En marketing, rappelez-vous que vous n’êtes pas le client

Il existe une question basique que vous pouvez poser à toute personne passant un entretien pour un poste de marketing.

Demandez au candidat d’imaginer qu’une grande marque de natation cherche un nouveau directeur du marketing. Deux candidats se rendent à l’entretien final. Le premier est un ancien nageur professionnel qui a participé aux JO et connaît ce sport sur le bout des doigts. Le second est un responsable marketing d’une marque de voiture, désireux de relever un nouveau défi, mais sans expérience du sport en compétition ni intérêt préalable pour la natation.

Qui est le meilleur candidat ?

Vous pouvez argumenter que le nageur professionnel a une connaissance innée et étendue du sport et que cela fait de lui le candidat idéal. Mais vous pouvez aussi utiliser cette expérience contre cette personne. C’est un professionnel, pas un client normal, et sa connaissance plus profonde et plus étendue du jeu pourrait l’empêcher d’éprouver de l’empathie pour les amateurs et l’empêcher de les convaincre d’adhérer à la marque.

De même, l’incapacité du spécialiste du marketing en automobile à distinguer les différences entre deux maillots de bain ou deux paires de lunettes de plongée peut être utilisée comme un argument de poids contre son embauche. Mais le fait de prendre quelqu’un qui ne connaît pas l’environnement de la marque oblige cette personne à étudier le marché plus attentivement et élimine une partie de la confiance et des préjugés que l’expérience antérieure peut apporter.

La bonne réponse est qu’un candidat peut être supérieur à l’autre. Tout dépendra non pas de leur formation, mais de leurs compétences en marketing.

Un bon marketeur bien formé aura été scolarisé dans la discipline et aura commencé sa formation par une exposition approfondie au concept d’orientation du marché. C’est la théorie de base du marketing, elle explique que la première règle du marketing est que vous n’êtes pas le marché. Toutes vos pensées, vos sentiments et vos réactions immédiates à des éléments tels que la publicité, le prix et l’emballage ne sont pas seulement incorrects, ils peuvent devenir dangereux.

Vous participez à la production du produit, par conséquent vous n’en êtes pas le consommateur. Apprendre à séparer vos propres pensées et sentiments instinctifs des idées réelles des consommateurs est, littéralement, la première chose qu’un spécialiste du marketing apprend à faire correctement.

Les publicitaires sont-ils différents des consommateurs ? Bien sûr. Mais la question la plus importante est celle de l’orientation du marché. Les gens des agences le savent-ils ?

Si le nageur professionnel peut mettre entre parenthèses sa propre expérience et sait comment générer un bon aperçu qualitatif, puis produire des résultats quantitatifs clairs à partir d’échantillons représentatifs du marché cible, je l’engage. Si la personne venue de l’automobile peut le faire mieux, je le prendrais à la place. Savoir celui qui fera le 50m nage libre le plus rapidement n’a que peu d’intérêt dans notre contexte.

Les hommes peuvent commercialiser des produits pour femmes et vice versa. La clé n’est pas qui vous êtes mais plutôt votre capacité à être orienté vers le marché à tout moment. Et nous savons, grâce aux travaux révolutionnaires d’une série d’universitaires américains dans les années 1980 et 1990, que plus un manager et l’entreprise pour laquelle il travaille sont orientés vers le marché, plus l’entreprise se développera rapidement, plus elle fera de bénéfices et plus ses nouvelles innovations auront du succès. Il s’avère que le fait de savoir que vous n’êtes pas le client vous confère des avantages marketing considérables.

Il s’agit souvent d’un message difficile à faire passer, en particulier aux cadres supérieurs qui oublient parfois qu’ils ne font pas partie de la tranche d’âge ou de la tranche de salaire du segment cible, voire n’ont pas le même sexe. Pourtant, ils s’épanchent sur la campagne qu’ils préfèrent et sur ce que l’équipe marketing devrait faire ensuite. C’est un comportement égocentrique qui peut faire mal à l’organisation.

Des décisions fondées sur des données

Le groupe de presse anglais Reach Solutions, a réalisé une étude sur les disparités entre les profils des équipes d’agence marketing et les consommateurs britanniques.

Cette étude confirme que les personnes qui peuplent les agences ne ressemblent en rien aux marchés qu’elles tentent d’influencer. Les membres des agences sont, par exemple, plus jeunes, plus à gauche et plus mobiles que leurs homologues consommateurs.

Cette disparité est illustrée par des différences d’attitude. Les employés d’agence sont plus à l’aise avec le risque, recherchent des émotions fortes et ont un plus grand besoin d’appartenance que les consommateurs qu’ils ciblent.

Selon le rapport, les résultats permettent d’expliquer comment « les marques et la publicité ont perdu leur pertinence pour de larges pans du Royaume-Uni ». Ses conclusions ont certainement divisé les spécialistes du marketing. Nombreux sont ceux qui ont exprimé leur inquiétude face à ces résultats, mais beaucoup d’autres ont fait remarquer que personne n’attend des spécialistes du marketing qu’ils soient identiques aux marchés qu’ils ciblent, alors pourquoi s’inquiéter ?

Les deux points de vue sont à traiter avec respect. En fait, cela pose peut-être une mauvaise question.

Les publicitaires sont-ils différents des consommateurs ? C’est probable. Mais la question la plus importante est celle de l’orientation du marché. Les gens des agences (et les équipes marketing des entreprises) le savent-ils ? Comprennent-ils les implications de cette orientation ? Font-ils preuve d’une orientation marché claire et disciplinée lorsqu’ils sont confrontés à des questions de marketing ? Et cela conduit-il à ce que les données, plutôt que leurs propres sentiments, guident les décisions stratégiques ?

Telles sont les questions clés du marketing. La véritable façon de tester notre nageur et notre spécialiste du marketing automobile est de leur montrer certaines de nos publicités actuelles et de leur demander leur avis.

S’ils commencent à parler et à nous donner leur point de vue personnel sur la campagne, nous pouvons mettre fin à l’entretien et les renvoyer chez eux avec l’argent du bus et un sourire triste et déçu. S’ils lèvent les yeux des publicités et demandent à voir le segment ciblé par cette publicité et la personne qui a dirigé la campagne, il est temps de parler salaire et avantages.

En somme, souvenez-vous que vous n’êtes pas le client. Le rapport le prouve par de nombreuses preuves empiriques. Mais nous le savions tous déjà : il suffit de quelques instants dans une équipe marketing puis dans un bistrot pour comprendre qu’il existe des écarts.

La question la plus importante est de savoir si les marketeurs savent qu’ils ne sont pas le client, et si cette connaissance crée un espace que la recherche et la compréhension peuvent occuper. Sans tomber dans les excès.

Recherche marketing
Ne segmentez pas trop vos cibles.

La sur-segmentation nuit à votre proposition de valeur

Vous avez une plaque au mur indiquant votre mission, votre vision et vos valeurs. Vos employés pensent-ils que c’est ce que vous représentez réellement ?

Vous avez également une liste de points de proposition de valeur dans votre service marketing. Mais est-ce bien ce que vos clients pensent vraiment de vous ? Comment le savez-vous ?

D’où viennent ces propositions de valeur ? La chose la plus importante que vous pouvez améliorer est votre proposition de valeur.
Votre proposition de valeur n’est pas ce que vous écrivez dans vos documents de planification marketing. Votre proposition de valeur réelle est ce que vos clients perçoivent. C’est ce que le monde pense réellement de vous.

Pour compliquer la chose, chaque personne est différente. Chaque personne voit le monde avec des yeux différents. Vos visiteurs ont des cadres de référence uniques, colorés par leurs filtres perceptuels. C’est comme s’ils portaient chacun des lunettes différentes qui modifient ce qu’ils regardent avant qu’il ne leur parvienne.

C’est vrai. Chacun est unique et perçoit de manière unique. C’est l’une des raisons pour lesquelles votre étude qualitative sur de petits groupes ne s’applique pas forcément à l’ensemble de votre marché.

Chaque individu a sa propre perception
Chaque individu a sa propre perception

Nombreux sont ceux qui, aujourd’hui, aspirent à une utopie technologique où il est possible de deviner le caractère unique de chaque individu, de placer chaque prospect dans une boîte personnalisée et de le cibler avec des messages automatisés ultra-personnalisés et déclenchés par la psychologie.

Mais, même si les technologues veulent vous faire croire que vous pouvez parler de manière unique à chaque individu et répondre comme par magie à ses besoins et à ses désirs, la vie n’est pas comme ça. Ce n’est pas si simple, et il y a un meilleur moyen.

La clé consiste à trouver des groupes de prospects pertinents. Votre objectif devrait être de trouver les plus grands segments pertinents possibles qui peuvent être agrégés. La segmentation est importante pour la pertinence. Mais trop de segmentation est nuisible à vos résultats. Cela vous empêche de vous focaliser sur votre proposition de valeur en vous attardant sur des détails (qui concernent la petite cible que vous avez choisi d’écouter) plutôt que sur l’intérêt général (l’ensemble de vos clients).

Les segments de clientèle vous permettent de regrouper des personnes ayant des besoins et des filtres d’information similaires. En tant que marketeur, vous devez rechercher davantage de points communs entre les besoins des clients plutôt que de simples différences.

6 raisons pour lesquelles vous devriez créer les segments cibles les plus larges possibles

  1. Cela vous permet d’optimiser. Les tests nécessitent du trafic. Ce qui est plus difficile à obtenir lorsqu’il est divisé en dizaines ou centaines de petits segments ;
  2. Cela réduit les coûts de maintenance. Imaginez que vous ayez mis à jour un produit ou une offre et que vous deviez modifier vos pages de renvoi pour le refléter. Préférez-vous mettre à jour quatre pages ou quatre cents ?
  3. La clarté prime sur la personnalisation. La clarté de votre proposition de valeur a plus d’importance que la personnalisation individuelle. Vous ferez de plus grandes améliorations en trouvant le bon message pour votre produit qu’en personnalisant votre message ;
  4. Les macro-inspirations l’emportent sur les micro-améliorations. Plus vite vous trouverez des informations sur le message, la conception, la mise en page, le contenu, le flux visuel, le style de rédaction, etc. à l’échelle de l’entreprise, plus vite vous pourrez apporter des améliorations qui généreront une augmentation considérable des revenus à l’échelle de l’entreprise ;
  5. Les petites données sont plus facilement sujettes aux biais. Il est complexe de déterminer quoi que ce soit sur une personne à partir d’une poignée d’actions. La personnalisation excessive des messages augmente souvent la distraction et réduit la clarté. La technologie de personnalisation de masse n’est pas nouvelle. Elle connaît simplement un regain de popularité en ligne ;
  6. La sur-personnalisation est effrayante. À moins que vous ne vous adressiez à des spécialistes du marketing numérique comme vous et moi, qui sont ravis de voir des exemples de personnalisation, vos clients sont effrayés par le fait que vous en sachiez beaucoup sur eux.

Oui, la technologie existe pour cibler des segments infinis. Mais, comme pour tout nouveau jouet marketing, les avantages doivent être supérieurs aux coûts.

Mettez l’accent sur la validation de votre proposition de valeur

Commencez par tester votre proposition de valeur pour déterminer quels sont les points les plus importants à mettre en avant. Ensuite, segmentez vos messages avec discipline, en ne créant que de nouveaux segments cibles dont il est prouvé qu’ils réagissent de façon unique.

Qu’est-ce qu’une idée de marque ?

Comment les gens prennent-ils des décisions commerciales ? Qu’il s’agisse du choix d’un mot spécifique ou de la refonte d’une marque entière, il y a toujours une tension entre le rationnel et l’émotionnel, l’esthétique et le stratégique. Il est facile d’avoir un instinct pour les choses qui attisent votre curiosité, mais qu’en est-il des choses les plus infimes ? Lorsque la fatigue des décisions s’installe, comment s’assurer que vos choix sont alignés, cohérents et qu’ils aboutissent à quelque chose de plus grand que la somme de ses parties ?

C’est là que le concept d’idée de marque prend tout son sens. Une idée de marque est l’essence ou l’incarnation de ce que vous représentez. Pensez-y comme à un pieu dans le sol qui est utilisé pour guider votre apparence, votre sensation et votre voix. Elle donne une dimension émotionnelle à votre marque, montre ce que c’est que de faire des affaires avec vous et sert de raccourci à la façon dont votre marque se manifeste dans le monde.

Une idée de marque n’est pas un slogan. Ce n’est pas nécessairement quelque chose que les gens verront un jour. Il s’agit plutôt d’un principe directeur que les gens ressentent dans l’ensemble de l’expérience de votre marque.

Idée de marque
L’idée de marque est essentielle pour constituer l’ensemble de votre marketing

Exemples d’idées de marque

Prenons l’exemple de Starbucks. Pendant des années, l’idée de la marque était d’être le « troisième lieu » dans votre vie. Popularisé par le sociologue Ray Oldenburg, le troisième lieu est un cadre social distinct de la maison et du travail. Selon Oldenburg, les tiers lieux sont des « points d’ancrage » de la vie communautaire « où l’on se détend en public, où l’on rencontre des visages familiers et où l’on fait de nouvelles connaissances ».

Pour Starbucks, le « troisième lieu » fonctionne comme un appel à l’action pour que les gens s’engagent à un niveau beaucoup plus profond que la simple obtention d’une bonne caféine. Car comme on dit, la vie se passe autour d’un café. Et étant donné qu’ils ont, en 2021, près de 32 000 magasins de détail, l’idée de servir de point d’ancrage à la vie communautaire est une idée qu’ils peuvent légitimement occuper.

Les décideurs de Starbucks ne seront pas toujours d’accord sur le dernier design des tasses pour les fêtes de fin d’année, ou sur la quantité exacte de musique contemporaine pour adultes à inclure dans leurs playlists, mais s’ils sont alignés au plus haut niveau de la marque, chaque décision sera au service d’un plus grand objectif. Cette cohérence au plus haut niveau est ressentie à tous les niveaux, même s’il y a des variations individuelles dans l’apparence et le ressenti.

Quand les idées de marque deviennent des slogans

Évidemment, Starbucks ne ferait jamais du « troisième lieu » un message externe. Les gens se diraient : « Votre café a gagné la troisième place dans un concours de café ? Je passe mon tour, merci ». Mais parfois, les idées de marque sont si convaincantes et succinctes qu’elles deviennent des slogans externes.

Cependant, les véritables idées de marque sont insultées lorsque vous les appelez des slogans. Les meilleures accroches rationalisent tout ce qu’une entreprise ou organisation a fait et inspirent tout ce qu’elle fera. Tandis que la plupart du temps, les slogans sont simplement des faits rationnels bien communiqués à un public. Ils veulent que vous connaissiez un élément d’information très spécifique. Lorsque nous pensons au slogan « Just do it » de Nike ou au slogan « Think different » d’Apple, il se passe quelque chose de bien plus important. Il ne s’agit pas de spécificités au niveau du produit, mais d’un appel à un état supérieur d’émotion, d’objectif et de sens. Il s’agit d’idées de marque inspirantes et aspirationnelles.

LEGO, une marque qui célèbre la créativité depuis 1932, est sublime. Son idée, « Inspirer les bâtisseurs de demain », se ressent dans chaque manifestation de sa marque. Les points de vente de la société sont des espaces conçus pour des événements de « construction » en famille et des zones d’exploration adaptées aux enfants. LEGOLAND encourage les enfants à laisser libre cours à leur imagination sur les chantiers de construction qui parsèment les parcs à thème. Même les films LEGO inspirent et encouragent l’acte de création.

Au-delà des campagnes, au-delà du jargon marketing, une grande idée de marque établit une façon commune de voir. C’est un viseur qui permet d’observer la place unique qu’occupe une marque dans le monde, dans le secteur et, surtout, dans le cœur des gens.

Alors, quelle est l’idée de votre marque ?

Comment les commentaires négatifs des clients peuvent améliorer votre marketing ?

Recevoir des avis élogieux est le rêve de toute entreprise. Quoi de plus gratifiant qu’un client qui sacrifie son temps pour vous féliciter virtuellement en écrivant quelques mots positifs sur votre produit ou service ? Mais, pour le dire de manière un peu familière, la vie n’est pas toujours faite d’arcs-en-ciel et de licornes.

Les commentaires négatifs existent et ce n’est qu’une question de temps avant qu’ils ne frappent à votre porte. Les clients ont tendance à se plaindre souvent en ligne, car il est plus facile de critiquer quelqu’un sur Internet que de le dire en face. Un réflexe fréquent des entreprises est de vouloir dissimuler ces mauvais commentaires. C’est une tactique que l’on me demande de mettre en place régulièrement dans mes activités de conseils en marketing. Je préfère une approche différente qui consiste à tirer parti des commentaires négatifs et à les utiliser comme une occasion d’engager plus de clients.

Feedback
Feedback

Le rôle du feedback client

Les commentaires des clients sont cruciaux pour les activités de toute entreprise. Ils sont les mieux placés pour dire si le produit ou le service que vous offrez leur apporte satisfaction. Qu’il soit positif ou négatif, vous devez le considérer comme une consultation commerciale gratuite. Les commentaires des clients vous indiquent la bonne direction, et c’est à vous de décider ce que vous allez en faire.

Afficher des avis positifs sur votre site web semble être la stratégie marketing gagnante, mais certains clients ont du mal à croire que votre produit ou service n’a aucun défaut. Combien de fois avez-vous cherché des avis sur un produit que vous vouliez acheter ? Leur avez-vous fait confiance ? Quels avis vous ont paru les plus dignes de confiance, les positifs ou les négatifs ?

Selon une recherche menée par Zendesk en décembre 2018, les personnes ayant une mauvaise expérience du service client sont plus susceptibles de donner leur avis en ligne. 46 % des clients ont écrit un avis négatif, tandis que seulement 27 % ont partagé un avis positif. Il n’est pas étonnant que les mauvais commentaires puissent nuire au développement de votre entreprise. Alors comment résoudre cette équation ?

Comment transformer les avis négatifs en une stratégie marketing gagnante ?

Un avis négatif n’est pas nécessairement synonyme de produit défectueux ou de service médiocre. Les gens se plaignent pour diverses raisons et ce n’est pas toujours vous qui êtes à blâmer. Il existe plusieurs formes de commentaires des clients et chacune d’entre elles doit être prise au sérieux. Qu’il s’agisse d’une mauvaise note, d’un email négatif ou d’une discussion défavorable sur des forums, vous ne devez jamais l’ignorer même si tous les avis ne se valent pas.

Répondez immédiatement

Plus vite vous répondez aux commentaires négatifs, mieux c’est. Les clients n’aiment pas se sentir négligés, surtout après avoir eu une mauvaise expérience avec votre entreprise. Présentez vos excuses, dites-leur que vous enquêtez sur le problème et offrez une petite compensation pour montrer que vous vous souciez d’eux. En outre, si les autres clients voient que vous êtes une entreprise responsable qui prend certaines mesures pour améliorer l’expérience des utilisateurs, ils seront plus enclins à ignorer le message initial.

Contactez les clients insatisfaits

Il ne suffit pas de répondre à leurs commentaires négatifs. Vous devez prendre soin de vos clients de manière appropriée et les encourager à donner une autre chance à votre entreprise. Contactez-les personnellement, évaluez le problème, posez des questions et essayez de créer un lien. Il est essentiel d’être positif face aux commentaires négatifs. Dans un contexte B2B, vous pourriez être étonné de voir à quel point vos clients insatisfaits sont enclins à partager avec vous leur expérience de votre produit ou de votre service lors d’une interview.

Assurez toujours un suivi

N’ignorez jamais vos clients après avoir traité leur problème. Vous devez toujours chercher à établir une relation à long terme. Contactez vos clients et demandez-leur s’ils sont satisfaits de la façon dont vous avez traité leur mécontentement. En montrant votre engagement et en offrant une expérience client qui sorte de l’ordinaire, vous obtiendrez un plus grand engagement à l’avenir.

Modifiez votre contenu

Utiliser les avis négatifs peut être un excellent moyen de trouver de nouvelles idées pour votre stratégie de contenu. Vérifiez ce dont les clients ne sont pas satisfaits et rédigez des articles pertinents sur ce sujet. Agrémentez le tout de visuels attrayants, d’infographies et de titres accrocheurs, et vos clients seront moins susceptibles de se plaindre à l’avenir.

Constituez section FAQ réussie

Les avis négatifs peuvent également servir de base à une section FAQ qualitative. Il suffit de rassembler les demandes de renseignements, les problèmes et les plaintes les plus populaires et de créer une liste des questions les plus fréquemment posées en y apportant des réponses informatives. Les clients ont de plus en plus tendance à consulter la section FAQ. Afin d’éviter toute confusion future, vous devez en créer une sur votre site Web.

Améliorez votre produit ou votre service

Un commentaire négatif peut être le fruit d’un « couac » ponctuel et vous ne pouvez rien faire de plus que vous excusez platement comme cela est évoqué précédemment. En revanche, vous pourriez aussi identifier des problèmes récurrents tels que des soucis logistiques, une fonctionnalité manquante ou inadaptée aux besoins des clients, etc. C’est l’occasion d’améliorer votre produit ou votre service afin de satisfaire une plus large clientèle.

Conclusion

Transformer les mauvaises critiques en une expérience positive et un engagement plus important est important, quelle que soit la taille de votre entreprise. N’oubliez pas que les clients sont votre pain et votre beurre et que vous n’existeriez pas sans eux. Appréciez toutes les formes de commentaires, qu’ils soient positifs ou négatifs.

Pourquoi la perfection et le perfectionnisme mettent en danger votre entreprise

Perfectionnisme : Tendance à vouloir faire tout avec un souci exagéré de la perfection.

Larousse

Le perfectionnisme et la perfection sont deux choses que je chasse dans mon quotidien de marketeur. Ce sont des inhibiteurs. Cela vous empêche de passer à l’action.

L’impossible perfection

La perfection, si tant est qu’elle existe, vous bloque dans votre entreprise. Elle annonce la fin de la partie. Si votre produit ou votre service est parfait, vous n’avez plus rien à faire. Mais rassurez-vous, même si certaines industries sont fondées sur la perfection comme le nucléaire ou l’aérospatial, des événements comme Tchernobyl, Fukushima ou Challenger nous rappelle que nous prenons toujours des risques. C’est le truc avec le parfait, c’est un abus de langage, ce n’est jamais parfait, il y a toujours un petit défaut ou une chose que nous avons oublié de surveiller. Quand une personne vous dit qu’il possède la voiture parfaite, il veut dire qu’il possède la voiture parfaite pour lui. C’est une bonne nouvelle, c’est un client ravi. Ce que vous pouvez espérer de mieux est d’accumuler les clients ravis.

Explosion de la navette spatiale Challenger lors de sa propulsion

Le perfectionnisme est un moyen de se cacher

Si la perfection n’existe pas ou ne doit pas exister, comment un perfectionniste peut-il l’atteindre ? Le perfectionniste est un individu qui ne délivre plus rien. C’est quelqu’un qui a peur de lâcher prise et qui a peur des représailles. Le perfectionnisme vous permet de gagner du temps en posant plus de questions, en faisant plus d’études et d’analyse. Pour finalement éviter de faire quoi que ce soit qui pourrait échouer.

C’est une problématique constante en conception web. En réalisant une prestation d’assistance à maîtrise d’ouvrage, j’ai rencontré un dirigeant qui avait peur d’oublier quelque chose dans la refonte de son site. Il avait peur qu’il manque une fonctionnalité. Or, un site Internet n’est jamais terminé. J’ai fait le même constat dans un grand groupe postier, un produit qui a mis deux ans à sortir parce qu’il fallait qu’il soit parfait. Parfait pour qui ? Plus le « qui » est large, plus vous instaurez des barrières entre vous et votre projet.

Même si votre produit ou votre service ne satisfait pas tout le monde, dites-vous que ce n’était pas pour eux. Pas encore. Vous verrez que les plus grandes récompenses viennent en cassant des choses ou en échouant. Peut-être que votre site e-commerce n’est pas parfait. Mais s’il est mieux que votre site Web actuel, pourquoi priver vos clients d’en profiter ?

Lorsque vous cherchez à atteindre la perfection, vous devriez penser à ceci :

  • Combien de personnes ne profite pas du travail que j’ai réalisé parce que je veux proposer la perfection ?
  • Combien de collaborateurs sont déprimés car ils n’arrivent plus à voir le bout du tunnel ?

Vous n’êtes pas dans un business parfait. Arrêtez de prétendre que c’est ce que le monde espère de vous. Vous avez raison d’avoir peur, vous prenez des risques, vous investissez des centaines de milliers d’euros voire des millions dans un projet dont vous n’avez pu qu’estimer le potentiel. Mais vous ne pouvez pas faire autrement qu’embrasser cette peur. Dans le cas contraire, vous êtes en train de creuser un trou et vous emmenez toute l’organisation avec vous.

Viser mieux

Quelque soit le projet, il sera sans fin. Vous n’atteindrez pas la perfection. En revanche, vous pourriez viser mieux. Sortir votre nouveau produit, c’est le jeter dans l’arène. S’il survit, c’est que vous êtes déjà bien partis. Vous n’avez plus qu’à observer ses défauts et identifier ce que vous pouvez améliorer. C’est la contribution que les clients attendent de vous. Les clients ne vous ont jamais demandé l’impossible, c’est une barrière que vous avez placée vous-même.

Faire des promesses et les tenir est la motivation de quelqu’un qui cherche à contribuer. Se retenir trop longtemps parce que vous êtes à deux doigts d’aller au-delà de vos promesses est une façon d’éviter de contribuer. Choisissez votre camp.

Viser mieux
Ne visez pas la perfection, visez mieux.

Comment choisir un prestataire qui vous convient ?

Lorsqu’une organisation fait appel à mes services de consulting, j’arrive souvent après une première bataille. L’entreprise ou l’association a déjà sollicité les services d’un autre prestataire. Il peut s’agir d’un freelance, d’un consultant indépendant ou d’une agence. Malheureusement, une société ne réussit pas toujours à choisir le bon partenaire. Il arrive parfois qu’un engagement se termine soit plus tôt, soit au moment convenu mais de façon malheureuse. C’est souvent à ce moment-là que je suis mobilisé. Pour savoir comment choisir un prestataire qui nous convient, il faut se poser la question autrement : Pourquoi finit-on par sélectionner un prestataire qui ne nous convient pas ?

J’ai donc essayé de comprendre pourquoi une entreprise finit par engager un prestataire qui ne lui convient pas. Et il y a au moins huit raisons principales pour lesquelles une entreprise engage la mauvaise agence, le mauvais freelance ou le mauvais consultant. Pour chacune de ces raisons, voyons ce qu’il est possible de faire pour consolider le choix de votre entreprise.

Prestataires et partenaires
Une agence web, un freelance ou un consultant doivent être plus que des prestataires. Ce sont des partenaires.

Des besoins mal identifiés

L’une des premières causes d’un mauvais choix de prestataire est le manque de clarté sur le besoin. Pour simplifier, il y a deux types de besoin :

  • Des besoins stratégiques — Cela peut toucher votre marketing, votre communication digitale ou encore vos process internes. Le point n’est pas de mettre en place mais d’identifier ce qu’il faut mettre en place. Nous cherchons à répondre à la question « Que faire ? » ou « Quoi faire ? »
  • Des besoins opérationnels — Cela concerne plutôt la mise en place de ces stratégies. Nous cherchons à répondre à la question « Comment faire ? »

La raison la plus courante pour laquelle j’ai vu une relation entre un client et une agence se terminer prématurément est que le client attendait une chose alors que l’agence en fournissait une autre.

Par exemple, un client peut engager un consultant social media. Mais ce que le client veut vraiment et ce dont il a besoin, c’est d’une équipe qui s’attelle à la tâche et qui ne se contente pas de lui dire ce qu’il faut faire.

Lorsqu’un client me demande quelle est la différence entre les freelances, les consultants et les agences, je lui répondons ceci :

  • Les freelances sont des faiseurs. Lorsque vous engagez un freelance, c’est comme si vous engagiez un collaborateur individuel de niveau junior à moyen. Il sont là pour faire avancer les choses, généralement pour un taux horaire inférieur à celui des autres types de prestataires. C’est parce qu’ils sont globalement moins bien formés et moins expérimentés. Mais si vous en trouvez un excellent, cela peut être une bonne affaire car il se pourrait bien qu’il prenne prochainement la casquette de consultant ;
  • Les consultants sont des solitaires plus expérimentés qui travaillent généralement au niveau de la stratégie avec des entreprises. Ces entreprise ont des équipes en place qui ont besoin d’être dirigées. Engager un consultant revient à engager un directeur à temps partiel ;
  • Les agences sont un groupe d’experts, des plus expérimentés aux moins expérimentés. Ils se spécialisent généralement dans l’exécution des tâches, mais ont parfois compris comment tirer parti de leurs seniors pour travailler également sur la stratégie des clients. Lorsque vous engagez une agence, c’est comme si vous engagiez une équipe entière.

Alors comment savoir si vous avez besoin d’un accompagnement stratégique ou d’un accompagnement opérationnel ? Il y a deux questions simples à vous poser :

  1. Avons-nous déjà une stratégie et sommes nous confiant quant à sa pertinence ?
    • Question subsidiaire : Si ce n’est pas le cas, disposons-nous en interne de l’expertise et de la bande passante nécessaires pour la créer ?
  2. Avons-nous une équipe en place pour la mettre en œuvre, et est-elle disponible pour le faire ?

Si vous avez le premier élément mais pas le second, c’est que vous en êtes à la mise en œuvre de votre stratégie. Vous devriez donc vous tourner vers une équipe de freelances ou une agence.

Si vous avez une équipe en place mais pas de stratégie, vous devez d’abord engager un consultant. Vous pouvez par exemple me contacter pour du marketing, de la conception ou de la communication digitale.

Si vous n’avez ni l’un ni l’autre, vous commencerez par un consultant puis des freelances ou une agence. Vous devriez le faire dans cet ordre. Il arrive trop souvent qu’une agence soit mobilisée pour la mise en place d’une stratégie de référencement naturel (SEO), par exemple. Alors que la société ne connait pas suffisamment sa cible. Les anglophones ont bien compris cette subtilité, c’est pourquoi ils parlent de tactique plutôt que de stratégie. Le SEO est une tactique pour déployer une stratégie de contenu, par exemple.

Des attentes irréalistes

La deuxième raison pour laquelle des relations client/prestataire se termine mal est le désalignement des attentes concernant le temps nécessaire pour obtenir des résultats ou la quantité de résultats attendus. Il est intéressant de noter que les attentes irréalistes du client sont également la raison la plus fréquente pour laquelle un client n’engage pas d’agence. La société peut pâtir longtemps de cette situation si elle ne change pas son état d’esprit.

Avant d’engager une agence, je recommande de poser quelques questions aux agences que vous envisagez :

  1. Pensez-vous que nos attentes en matière de résultats sont raisonnables ?
  2. Si non, quelles devraient être notre niveau d’attente ?
  3. Selon vous, quels sont les avantages potentiels pour notre entreprise d’investir dans tel ou tel canal ?

Ces trois questions vous aident à comprendre à quel point une agence est confiante dans sa capacité à produire des résultats. Vous voyez comment elle pense obtenir des résultats. Et elle doit avoir suffisamment d’expérience pour dire si vos espérances sont raisonnables ou conformes à ce qu’elle voit habituellement.

Parfois, il se peut même qu’une agence vous dise qu’elle ne peut pas obtenir de meilleurs résultats que ceux que vous obtenez actuellement ! Il est important que quiconque soit capable de dire la vérité. Ce message s’adresse aux prestataires : Cela ne sert à rien de prendre en otage un client alors que vous savez pertinemment que vous n’avez pas les moyens de répondre à ses attentes.

L’absence de références

J’entends parfois un client dire qu’il avait mis fin prématurément à un engagement avec un prestataire parce qu’il n’avait pas l’expérience qu’elle pensait qu’elle avait.

Cela signifie, en résumé, que le client n’a jamais demandé et a simplement « supposé ». Supposition n’est pas confirmation. Si le prestataire ne le fait pas de lui-même, vous devriez lui demander ses références ou de vous expliquer une expérience pertinente sur des projets similaires au vôtre.

Tout bon prestataire sera en mesure de vous fournir des études de cas et des exemples de clients avec lesquels il a travaillé. Les mauvaises agences seront balbutiantes et n’arriveront pas à vous convaincre.

Le choix économique

Avant la pandémie de Covid-19, c’était la raison la plus fréquente pour laquelle une entreprise engageait une agence, un freelance ou un consultant au rabais. Et malheureusement, elles se rendaient compte que le prestataire n’avait pas été en mesure de leur fournir les résultats escomptés.

De nombreuses entreprises ont peur de trop dépenser en marketing, mais trop peu se demandent si elles n’investissent pas trop peu pour obtenir des résultats. Il y a trop souvent le discours suivant : « Pour le moment nous irons avec un petit budget, juste pour voir. Mais si les résultats sont là, alors nous serons sans limite ! »

Si vous ne pouvez pas obtenir de résultats par vous-même, pourquoi pensez-vous que quelqu’un d’autre (même un expert) sera capable d’obtenir des résultats différents ? Trop d’entreprises sous-financent leurs projets et mettent une éternité à comprendre qu’il n’y aura pas de solution miracle. Alors qu’il vaut mieux investir pour pouvoir apprendre et itérer jusqu’à l’obtention de bons résultats. En marketing ou en communication digitale, vous entendrez des prestataires ou vos propres collaborateurs vous dire que toutes ces choses ne sont pas des sciences exactes. Ils ont raison. Il y a des principes incontournables mais l’importance de ces principes ou les solutions pour mettre en place ces principes dépendent de votre environnement. Tant que vous ne passez pas à l’action, vous ne pouvez pas savoir ce qui fonctionne.

Des entreprises prennent l’option la moins chère parce qu’elles pensent que le pire qui pourrait arriver serait de dépenser un peu d’argent et de ne voir aucun résultat. Ces entreprises oublient toujours de prendre en compte le fait qu’elles ont également perdu des mois de travail avec un fournisseur qui n’a obtenu aucuns résultats.

Comme pour toute autre chose dans la vie, vous obtenez ce pour quoi vous avez payé. Si une personne ou une agence est beaucoup moins chère qu’une autre, demandez-vous pourquoi les autres demandent plus pour des services apparemment identiques. En vous posant cette question, vous pourrez alors déterminer si le fait d’engager le prestataire le moins cher en vaut la peine.

La recherche du mouton à cinq pattes

En plus de vouloir embaucher un freelance bon marché, nous voudrions qu’il soit capable de gérer les réseaux sociaux, les campagnes Google Ads, la chefferie de projet pour la refonte du site Internet. Aussi bien au niveau stratégique qu’opérationnel. C’est malheureusement un souhait courant qui provient le plus souvent d’une méconnaissance de ces métiers.

Si vous ne savez pas quels contenus rédiger pour votre site, prenez un consultant en marketing de contenu. Si vous avez besoin de rédiger ces contenus, prenez un rédacteur. Si vous voulez une optimisation pour les moteurs de recherche, prenez un freelance en référencement. Et si vous voulez faire la promotion de ces contenus, prenez un freelance en community management. Si vous avez besoin de tout cela, engagez-les tous.

L’absence d’indicateurs de performance

De nombreuses organisations n’ont pas les outils pour mesurer leurs performances. Combien vous coûte en moyenne l’acquisition d’un prospect ? Combien vous coûte en moyenne la conversion d’un prospect en client ? Si votre société n’a pas d’indicateurs de performance en place, vous ne saurez pas dire si le prestataire a fait du bon travail ou non. Et le prestataire ne saura pas le dire non plus. En général, c’est là que le mauvais prestataire tente de vous noyer dans des rapports excessivement longs.

Vous vous aiderez et vous aiderez votre futur prestataire en mettant en place des indicateurs de performance. Et si vous ne savez pas comment les identifier (stratégie), ou comment les mettre en place (opérationnel), faites appel à un prestataire.

L’absence de données statistiques

Dans le même registre que les indicateurs, un cas qui arrive parfois est l’absence de données statistiques. C’est-à-dire que l’organisation n’a pas de point de repère. Si une agence vous dit que votre taux de conversion est de 30% suite à sa prestation, qu’en était-il avant ?Avant d’engager un prestataire et de convenir d’un budget, il est important de connaître vos performances actuelles.

L’atteinte du maximum supportable

L’enjeu pour une entreprise lorsqu’elle fait appel à un prestataire est de réussir à gérer sa croissance. Prenons les deux exemples suivants :

  • Une société améliore son référencement grâce à une agence SEO, son nombre de prospects augmente mais elle n’a pas l’équipe commerciale pour encaisser cette croissance. Les prospects se tournent vers les concurrents ;
  • Une société fait appel à un consultant AMOA pour que son site Internet soit la future Rolls-Royce du secteur mais n’a pas le budget pour développer ce site.

Avant d’engager un prestataire, vous devez réfléchir soigneusement à ce qui devra changer si vos problèmes sont résolus. Après tout, vous n’êtes pas à l’abris d’un succès. Et peut-être que votre équipe devra s’agrandir. Ce recrutement va nécessiter un investissement alors que vous venez déjà d’en faire un pour résoudre vos problèmes. Êtes-vous prêt à le faire ?

Conclusion

En fin de compte, pour que votre choix soit le bon, vous devez réfléchir à de nombreuses questions. Votre mise vous apportera-t-elle le retour sur investissement dont vous avez besoin ? Avez-vous raison d’y aller en mode petits bras ? Ce choix économique ne va-t-il pas vous faire perdre un temps précieux ? Êtes-vous certain d’avoir conçu la bonne stratégie ? Serez-vous en mesure de répondre aux nouvelles demandes ? Serez-vous capable de dire si vous avez réussi ?

C’est en répondant à ces questions que vous saurez quel est le type de prestataire auquel vous devez faire appel. Voire même, si vous ne devriez pas embaucher en interne. En plus d’avoir identifié le type de prestataire, vous serez capable de choisir lequel vous devez prendre en fonction de vos capacités à capitaliser sur ses résultats. Vous devez viser juste, ni trop grand, ni trop petit.

Pourquoi vous devriez toujours dire la vérité

J’ai pris l’habitude de dire la vérité. Un jour, auprès d’un Client que j’accompagnais en marketing, j’ai dit la vérité sur son fonctionnement commercial et j’ai pointé du doigt des points d’amélioration que je vois en réalité fréquemment sur son secteur : l’enseignement. Il n’a pas apprécié. Peut-être ai-je manqué de tact (j’y travaille). Cela ne remettait pas en cause son succès, au contraire, mon souhait était de l’emmener vers un succès plus grand. Toujours est-il que ce Client patine depuis et que j’ai perdu une occasion de satisfaire un client.

Chaque jour, nous avons le choix de dire la vérité ou non. Nous pouvons être honnêtes avec nous-mêmes sur qui nous sommes et les défis auxquels nous sommes confrontés, ou nous pouvons mentir à ce sujet. C’est un choix qui dépend de nous. En prenant du recul sur cette histoire, j’ai repensé au discours de Seth Godin dans son livre C’est ça le marketing : « Attirez les bons clients et repoussez les mauvais ». Ce n’est pas au sens du bien et du mal mais au sens de ce qui est bon pour nous ou non. Dans mon cas, sans m’en rendre compte à l’instant t, je venais de repousser un client qui n’était pas prêt à travailler avec moi. La première étape de cette prise de conscience est d’être honnête face au problème.

Soyez honnête face à un problème

Que vous soyez le dirigeant de votre entreprise ou un collaborateur ou qui que soit d’autre. Si vous vous demandez comment il est possible d’améliorer les choses, de conduire le changement, face à un environnement hostile ou adepte du statu quo. N’oubliez pas que votre situation n’est pas aussi mauvaise que vous le pensez. Vous n’avez peut-être pas la liberté de faire ce que vous voulez. Mais vous pouvez faire quelque chose. Alors commencez par-là.

Disons que vous êtes confronté à une décision importante ou à un problème particulier, et que vous ne savez pas quoi faire. Par où commencer ? Un bon point de départ peut être d’arrêtez de se mentir et de mentir aux autres. Puis vous devez prendre du recul sur la situation en identifiant honnêtement ce qui vous fait obstacle.

Quel est le problème ?

Est-ce votre patron… ou la peur ? Est-ce la paresse… ou la résistance ? Est-ce eux… ou vous ?

Regardez simplement la vérité en face car elle est le début d’une réponse appropriée. La question peut être : « Comment rencontrer quelqu’un ? » ou « Comment trouver le bon emploi ? ». Ou même, « Comment puis-je commercialiser ce produit ? » ou « Comment développer ma société ? »

Mais quoi qu’il en soit, la réponse est toujours l’honnêteté. L’intégrité, bien que parfois coûteuse, finit par l’emporter. Le problème n’est pas toujours aussi simple, et la solution non plus. Nous devrions tous voir et dire les choses telles qu’elles sont. Nous attendons tous la vérité, et si peu de gens sont prêts à la dire ou même à se l’avouer.

Toute la vérité, rien que la vérité

Il ne faut pas se contenter d’une vérité partielle. Il faut accepter la vérité crasseuse, laide, effrayante à partager. Celle qui nous rend vulnérable. Le genre qui peut nous faire paraître mauvais — mon manque de tact. L’ironie est que c’est exactement ce que les gens attendent de nous. Que nous partagions honnêtement notre histoire, même si cela nous coûte quelque chose. Par-dessus tout, il faut être vrai.

Vous ne pouvez pas étouffer ou exagérer les détails pour impressionner quelqu’un. Alors, quand vous écrirez votre rapport, quand vous parlerez avec votre équipe ou quand vous dînerez avec votre conjoint ce soir, soyez honnête. Soyez vous-même. Partagez ce que vous avez à dire et faites-le avec votre cœur. Personne d’autre ne peut le faire. Dites la vérité. C’est la seule chose qui vaille la peine d’être écoutée.

Comment intégrer le plaidoyer dans votre marketing

Définition

Le plaidoyer est l’activité d’un individu, d’un groupe ou d’une organisation qui consiste à influencer les décisions au sein des institutions politiques, économiques et sociales. Le plaidoyer comprend des actions et des publications visant à influencer les politiques publiques, les lois et les budgets en utilisant les faits, leurs relations, les médias et les messages pour éduquer les responsables gouvernementaux et le public. Le plaidoyer peut inclure de nombreuses activités qu’une personne ou une organisation entreprend, notamment des campagnes médiatiques, des prises de parole en public et la publication de recherches.

L’action sociale est plus qu’un simple mot à la mode : c’est un élément clé du marketing que toute entreprise moderne doit prendre en compte. Le plaidoyer se compose de deux éléments :

  • Les conversations publiques des défenseurs de votre marque, comme les clients ou les employés, sur leur perception ou leurs expériences avec votre organisation.
  • Les messages de votre marque sur les questions sociales et culturelles actuelles qui touchent votre communauté, votre secteur ou votre public.

Le marketing d’influence traditionnel consiste à transformer les défenseurs de la marque en ambassadeurs afin de propager un bouche-à-oreille positif sur votre entreprise. En revanche, le plaidoyer ne vise pas à obtenir des résultats commerciaux, mais à participer à des conversations importantes, à mettre en lumière des questions pertinentes et à montrer que votre marque est plus qu’une entité axée sur le profit. Certaines marques comme Droit de regard peuvent naître d’une volonté de mener une action sociale, ici, l’accès à des lunettes de qualité pour tous.

L’objectif n’est pas d’accroître la notoriété de la marque mais plutôt de sensibiliser aux causes. Vous pouvez le faire avec votre propre message et en promouvant le contenu de votre public. Prenez en compte les données et quelques idées clés pour intégrer le plaidoyer social dans votre stratégie marketing.

Plaidoyer social

Pourquoi votre plaidoyer est-il important ?

En tant que chef d’entreprise, il n’est pas judicieux d’utiliser votre voix uniquement pour promouvoir vos produits et services tout en ignorant les questions sociétales et culturelles. Dans notre monde complexe et en constante évolution, participer et commenter les affaires courantes renforce la confiance au sein de votre communauté. Cela montre l’authenticité et la sincérité de votre marketing et les clients et les consommateurs veulent s’engager avec des marques authentiques.

Le baromètre de confiance Edelman 2021 a révélé que les entreprises sont désormais l’institution la plus digne de confiance (plus que les ONG, le gouvernement ou les médias). Cette position s’accompagne de responsabilités. Edelman a constaté que :

  • 86 % des gens pensent que les PDG devraient s’exprimer publiquement sur les défis sociétaux ;
  • 53 % des personnes interrogées pensent qu’en l’absence de médias d’information, il incombe aux entreprises de combler le vide informationnel.

Il est essentiel de donner la priorité à la défense des intérêts sociaux si vous voulez rester dans la course et gagner la confiance du consommateur en pleine évolution.

Comment intégrer les intérêts sociaux de façon authentique ?

Avant de se lancer dans de nouvelles stratégies, il est essentiel de savoir ce que l’action sociale n’est pas. Ce n’est pas le moment de faire de la publicité pour vos services ou vos produits. Lorsque vous intégrez des thèmes liés à la défense d’intérêts sociaux dans votre marketing, vous ne pouvez pas vous rabattre sur des stratégies marketing traditionnelles, telles que des textes axés sur la vente ou des messages axés sur la marque. Au contraire, vous devez vous attacher à faire avancer la conversation de manière significative.

Voici quelques façons de façonner de manière authentique le message de votre marque pour inclure votre plaidoyer de la bonne manière :

  • Au lieu de votre appel à l’action (Call To Action — CTA — en anglais) habituel, mettez en avant des outils, des ressources ou des organisations liés à la cause que vous abordez ;
  • Ne faites pas trop de publicité pour ce que fait votre entreprise. Vous pouvez dire que votre entreprise a fait un don à une organisation à but non lucratif, mais cela ne doit pas être le seul message. Encouragez les autres à s’impliquer et offrez-leur les moyens nécessaires pour le faire ;
  • Si besoin, reconnaissez les erreurs ou l’inaction passées de votre entreprise et décrivez les mesures que vous prendrez à l’avenir pour changer les choses.

En fin de compte, le plaidoyer n’est pas une occasion de promouvoir votre entreprise. C’est un moyen d’entrer dans la conversation et d’utiliser votre voix pour attirer l’attention sur des questions importantes qui ont un impact sur votre communauté.

Comment intégrer les intérêts sociaux dans votre marketing ?

Vous n’avez pas à repenser l’ensemble de votre stratégie marketing. Au contraire, intégrez les thèmes du plaidoyer dans vos messages, votre contenu et vos efforts de marketing actuels grâce à ces quatre stratégies. Si vous ne savez pas par où commencer, vous pouvez vous inspirer des exemples de marques présentés dans cet article.

Infographie plaidoyer et intérêts sociaux intégrés dans votre marketing
Intégrer les intérêts sociaux dans votre marketing

Mettez en avant les expériences de votre communauté

Lorsque vous mettez en avant un problème, trouvez un employé ou un membre de l’équipe ayant une expérience directe de ce problème et partagez son histoire. Par exemple, dans le cadre du Mois de l’histoire des Noirs, Starbucks a fait entendre la voix des Noirs en partageant des histoires d’employés sur ses comptes sociaux.

Même si vous n’avez pas autant de membres d’équipe que de grandes entreprises comme Starbucks, vous pouvez toujours demander aux employés et aux personnes qui vous suivent de partager leur expérience. Par exemple, Shopify a demandé à sa communauté de partager leur entreprise asiatique préférée à l’occasion du mois du patrimoine des Américains d’origine asiatique et des insulaires du Pacifique (AAPI).

Organisez des prises de contrôle sur les réseaux sociaux

Travaillez avec une personne publique qui soutient vos causes en lui laissant prendre le contrôle de vos comptes. Pour célébrer le mois du patrimoine AAPI, Netflix a confié les rênes de son Instagram à l’actrice Jessie Mei Li, afin qu’elle partage son point de vue unique et s’engage directement auprès de sa communauté. Communiquer par l’intermédiaire des membres de votre communauté qui sont confrontés aux problèmes que vous mettez en lumière vous permet d’apporter une approche authentique et franche à la conversation.

Faites des vidéos en direct ou interviewez des leaders d’opinion

La diffusion en direct sur votre plateforme ou la réalisation d’interviews sont deux moyens efficaces de favoriser un dialogue constructif. Votre communauté peut interagir en temps réel et, lorsque cela est fait sur les médias sociaux, cela reste dans votre flux pour les années à venir.

Mettez en lumière les acteurs du changement

Représentez un large éventail de votre public en mettant en avant les acteurs du changement qui sont à la fois dans votre entreprise et en dehors. Notez comment la société de médias Hello Sunshine a créé un post de tous les lauréats des Oscars qui sont entrés dans l’histoire lors de la cérémonie de cette année. Ces personnes font-elles partie du personnel d’Hello Sunshine ? Pas nécessairement. Mais ce sont des pionniers qui peuvent inspirer d’autres créatifs sous-représentés et qui sont pertinents pour leur secteur et leur communauté.

Le silence n’est pas une option – le plaidoyer social est nécessaire

Selon Sprout Social, la majorité des consommateurs (70 %) souhaitent que les marques prennent position sur les questions sociales et politiques. Mais vous devez être authentique. Cette même enquête révèle que 53 % des consommateurs pensent que les marques prennent position à des fins de relations publiques ou de marketing.

La défense des intérêts sociaux n’est efficace et réussie que si vous vous souciez réellement des questions d’actualité qui ont un impact sur votre entreprise et votre communauté et que vous communiquez à ce sujet. N’attendez pas que les tempêtes passent ou n’évitez pas les sujets brûlants. Votre communauté attend de vous que vous participiez sincèrement à la conversation, et pas seulement parce que c’est bon pour les affaires.