Comment raconter votre histoire sans ennuyer votre public

Avez-vous déjà écouté quelqu’un raconter une histoire, autour d’un café ou lors d’une conférence, et vous vous êtes ennuyé à mourir ? L’essentiel de l’histoire que vous avez entendue était intéressant, mais pour une raison quelconque, vous n’avez pas pu rester engagé. Ou vous avez entendu une anecdote qui vous a époustouflé, mais lorsque vous avez essayé de la raconter à nouveau, elle n’a pas eu le même impact. Pourquoi ? Il y a des chances que ce récit reposait sur une dynamique de narration que vous n’aviez pas.

Comment raconter son histoire ?

Nous avons tous des histoires à raconter. Et même si une personne n’est pas un auteur ou un orateur professionnel, nous devons apprendre à bien raconter nos histoires. Car en écoutant les histoires, nous trouvons souvent la compréhension et l’acceptation. Les histoires nous aident à nous sentir moins seuls dans ce monde. Il y a des histoires partout, elles concernent des individus mais aussi des organisations. Pour les entreprises ou les associations, les histoires sont utiles pour leur marketing ou pour accompagner le lancement de leur produit ou de leur service.

Raconter une histoire plus convaincante

Réfléchissez aux raisons qui vous poussent à raconter cette histoire

Des personnes semblent raconter des histoires simplement pour les raconter. Mais lorsque vous commencez à vous demander pourquoi les gens partagent et écoutent des histoires, il y a souvent un objectif. Une raison. Il peut s’agir d’encourager, d’inspirer ou de vous amener à penser différemment.

Avant de démarrer votre histoire, prenez un moment pour réfléchir à ce que vous allez partager. Répondez à toutes ces questions :

  • Pourquoi est-ce pertinent ?
  • Quelle est la morale ou le but recherché ?
  • À qui s’adresse ce message ?

Aidez votre auditoire à comprendre ce qu’ils sont censés retirer de cette histoire. Il n’est pas nécessaire que ce soit cliché ou mielleux. Votre réflexion peut même être subtile. Faites en sorte que votre histoire marque les esprits.

Utilisez une accroche

L’accroche est l’élément déclencheur. C’est l’élément qui attire l’attention, la question ou la citation qui accroche immédiatement votre auditeur ou votre lecteur. Plus l’accroche est originale ou mystérieuse, mieux c’est. Mettez votre public au défi de se perdre dans l’histoire

Racontez l’histoire

Une histoire a un élan naturel. Si vous énoncez ce qui s’est passé dans l’ordre chronologique, vous captiverez votre public. C’est un train dans lequel vous avez invité les autres à monter. Ceux qui vous accompagnent peuvent sentir que vous vous dirigez vers une destination : la chute de l’histoire.

Pour cela, vous avez besoin d’un « appât » pour maintenir l’intérêt de votre public. L’appât est une série de questions implicites ou explicites que vous, le conteur, soulevez. N’oubliez pas : toute question que vous soulevez, vous devrez y répondre. Sinon, vous laisserez l’auditeur dans un suspense et une anxiété perpétuels.

Pensez à la conclusion

Durant votre récit, vous devez résoudre toutes les questions ou les conflits qui ont été soulevés. Cela vient former votre conclusion. Cela peut être une occasion de revenir sur votre accroche. Terminez par une mention de votre accroche ou par la reformulation d’une citation, d’un fait intéressant, etc. C’est l’opportunité de donner un sens à tout ce qui vous a semblé superflu à ce moment-là.

Votre histoire vous attend…

Le plus souvent, quand une histoire souffre, c’est parce qu’on a négligé l’une de ces étapes. Le narrateur saute directement à la conclusion ou ne prend pas le temps d’accrocher le public. Ou bien il s’éternise sans expliquer pourquoi il vous raconte cette histoire. Le résultat est la confusion et même la frustration. Vos histoires méritent mieux et votre public aussi.